vendredi 26 octobre 2012

En route vers San Gil



Ce matin on déjeune et on prépare des sandwichs pour la route. Katie et moi on quitte Villa de Leyva en direction de San Gil, une ville située dans le département de Santander.

On salue le couple québécois qui loge toujours à l’hostal. Ceux-ci ont reçu une mauvaise nouvelle en provenance du Québec… Ils doivent interrompre leur voyage, car l’ex-conjointe du monsieur est en phase terminale d’un cancer et leur fils a besoin de support. Je leur transmets mes meilleures pensées...

Quérida Marta...
Une autre Despedida, cette fois-ci de notre chaleureuse hôtesse madame Marta. On l’embrasse très fort et on la remercie pour son accueil hors du commun. Notre séjour fut des plus agréables à la Casa Campesina El Solar. Je recommanderais cet endroit à tous mes amis !

On parcourt une dernière fois les rues du village en direction du terminal de bus. On prend un colectivo vers la ville de Tunja et puis ensuite un bus en direction de San Gil. Un trajet d’environ 5hr30-6hr. J’ai souvent tendance à m’endormir lors des trajets en autobus… Aujourd’hui, j’ai l’impression que c’est encore pire. La route est cahoteuse et  remplie de plusieurs virages. De plus, la température se réchauffe de plus en plus, cela ne doit pas aider… Je dors pendant une bonne partie de la route. En chemin, on déguste nos délicieux sandwichs avec les ingrédients achetés la veille (jambon, fromage, tomate, avocat), miamm !

On fait sécher les grains de café !
On arrive à destination en fin d’après-midi. San Gil est l’une des destinations les plus appréciées de la région et pour cette raison elle a été proclamée capitale touristique du département de Santander. En effet, cette ville blottie au cœur d’une végétation de toute beauté, s’est convertie depuis quelques années en centre d’excursions de la région (randonnées, activités sportives variées et extrêmes, visite des vieux villages coloniaux aux murs blanchis à la chaux, etc.)
 

Méchant contraste comparativement à Villa de Leyva. La ville de San Gil est bruyante et ça sent le diesel à plein nez. On doit se frayer un chemin pour réussir à traverser les rues avec le nombre important de voitures, taxi et autobus. La ville est située sur le flanc d’une colline et les rues sont parfois très abruptes, tellement qu’on se demande si les voitures sont capable de monter. 










On prend un taxi et on se rend à l’Hostal Le Papillon, dont les propriétaires sont un Suisse et sa compagne colombienne. On nous fait visiter l’endroit et nous prenons place dans le dormitorio (dortoir).



1 commentaire:

  1. Estou encantada Majo! Quanta coisa boa! Ao ler suas publicaçoes sinto ainda mais vontade de conhecer a Colombia, que país cheio de cor! =)

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