samedi 20 octobre 2012

FIESTA à Andrés Carne de Rés





Après un orage violent qui a éclaté dans la ville en fin d’après-midi, nous nous préparons tranquillement pour une soirée de fiesta dans un restaurant-bar très populaire qui se trouve à Chìa à l’extérieur de Bogotá. Le tout est organisé par les gens de notre postal. J’apprends que mon amie Amy danse elle aussi la salsa, cool ! Je suis super contente car nous allons pouvoir en profiter pendant cette soirée. 

Vers 21hr30, les gens commencent à se rassembler dans la salle commune de l’hostal et on prend une bière avant de partir. On nous sert également quelques shooters d’aguardiente (à base de canne à sucre parfumée à l’anis). L’ambiance est à la fête ! Je fais la rencontre d’un couple québécois qui loge également à l’hôtel, c’est l’fun de parler en français avec eux. Vers 23hrs, on embarque tous dans un autobus qui nous conduira vers le lieu tant attendu dont tout le monde parle Andrés Carne de Rés (Traduction : André, viande de bœuf !). Durant le trajet d’environ 45 min, on nous sert de la boisson Cuba Libre (Rhum and coke) à volonté. Plusieurs personnes sont déjà soules et il y a même quelqu’un qui est malade durant le trajet… yarrrk ! Pour ma part, j’y vais avec modération, car je veux vraiment profiter de cette soirée pour danser. Les gars de l’hostal nous assurent qu’ils vont nous faire danser, c’est super ! 
                                                                                                                         Amy et moi

Katie et Amy
Une fois arrivés, on se rend compte rapidement de la popularité du lieu par le nombre incroyable de gens qui se trouve à l’extérieur pour y entrer. On nous remet un ticket et on a la chance d’entrer dans les minutes qui suivent. Le bar est immense et c’est comme un labyrinthe. On se demande comment on peut réussir à se promener sans s’y perdre. 

 











C’est impressionnant, la décoration est tout à fait originale, c’est du jamais vu !! À l’entrée, des fraises fraîches délicieuses nous sont servies dans de grands bols. Il y a quelques pistes de danse un peu partout, mais les gens dansent n’importe où ! Parfois, il est difficile de se frayer un chemin, tout le monde est collé les uns sur les autres. Il y a également une section du bar qui se trouve à ciel ouvert à l’extérieur, c’est moins chaud et on peut y respirer plus facilement.  Un gars colombien me dit qu’il y a moins de gens que lors de la saison haute… Ok… Je trouvais qu’il y avait beaucoup de monde ! J’ai de la difficulté à m’imaginer qu’il y en ait encore davantage…

Après avoir réussi à atteindre la piste de danse, Javier, un des organisateurs, m’invite à danser. Finalement, il a été mon partenaire de danse pendant toute la soirée, c’était vraiment super. Il dansait très bien. Il y a avait une grande variété de musique latine mélangée avec du pop-rock anglais. J’ai appris une nouvelle danse typique colombienne : le vallenato. Javier a non seulement été mon partenaire de danse, mais également mon « guide » parce que c’est assez facile de s’égarer dans ce bar, par exemple tu peux te perdre juste en allant aux toilettes ! J’ai perdu mon amie Amy et on s’est retrouvée seulement à la fin de la soirée. Javier m’a dit que je dansais très bien, que j’étais une très bonne bailarina. Venant de la part d’un colombien, disons que c’est un compliment très apprécié ! La soirée a passée très vite, je n’ai pas vu le temps passer. Un fait cocasse : Quelques minutes avant la fermeture du bar vers 3hr-3h30, le personnel du bar distribue des roses rouges aux gars et ceux-ci les remettent aux filles ! C’est drôle… mais en même temps ça fait plaisir de recevoir une belle rose de la part d’un gars. Je n’ai pas refusée la mienne ! Fin de soirée agréable et retour en autobus jusqu’à l’hostal à 4hr30 du matin…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire