lundi 22 octobre 2012

Cathédrale de Sel de Zipaquira



Ce matin départ pour une visite à l’extérieur de la ville de Bogotá, en compagnie de Iva, un gars qui vient d’Israël et que j’ai côtoyé au cours des derniers jours. Nous prenons le transport Transmilenio (un genre de Metro mais à l’extérieur), suivi d’un autobus en direction de Zipaquira. Il s’agit de l’une des villes les plus anciennes du pays. Elle est connue pour sa fameuse cathédrale de sel souterraine (6000 m2) construite au milieu des années 1950 dans les mines de sel déjà exploitées par les Indigènes bien avant l’arrivée des conquistadors. L’ensemble est constitué de 50 % de sel, 40 % de charbon et 10 % de soufre ou sulfure de sel. Pour des raisons de sécurité, cette petite église a été fermée et une réplique a été construite en 1995. C’est cette réplique que nous avons visité aujourd’hui en compagnie d’un guide à 180 mètres sous la terre. Ce fut très intéressant. 

 













Volet à caractère religieux, dès notre entrée on nous présente les différentes stations du « chemin de croix » avec des sculptures représentatives réalisées dans la pierre de sel. Certaines sont des illusions d’optique comme par exemple une immense croix, qui semble avoir été sculptée dans le roc, n’est en fait que du vide ! Plusieurs autres sculptures ont été récupérées de la cathédrale initiale. Malgré le fait qu’il s’agisse d’un lieu touristique la cathédrale constitue également un site d’exploitation minière. Il y a quelques mineurs qui y travaillent quotidiennement, mais la technologie d’exploitation du sel a grandement évolué et ne nécessite presque plus de main d’oeuvre. Un petit vidéo nous a permis de mieux comprendre le fonctionnement de la mine ainsi que les techniques d’extraction du minerai de sel. 
 
 













 
 


Après la visite guidée, nous avons participé à une activité nommée la « Route du mineur ». Nous sommes partis avec nos casques et nos lanternes dans le labyrinthe de la mine. Nous avons expérimenté la manière de se guider dans la noirceur totale d’un tunnel en repérant les murs avec nos mains et en suivant notre compagnon avec notre main sur son épaule. Nous avons utilisé un piolet pour essayer d’extraire des morceaux de sel comme dans le temps des Indigènes. Nous avons assisté à une simulation de dynamitage de la pierre. Bref, c’était très intéressant et interactif ! 
Retour à l’hostal vers 18hr00. Je profite de ma dernière soirée à Bogotá pour jaser et prendre un verre en compagnie d’Andrés et Alex qui travaillent à la réception ainsi qu’avec d’autres touristes.

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