vendredi 30 novembre 2012

En direction de Puno

En fin d’avant-midi, un taxi vient nous chercher et nous quittons l’hôtel « El Refugio ». Nous avons bien ri, car le chauffeur a de la difficulté à remonter la côte avec son taxi. À quelques reprises il doit reculer et prendre son élan pour repartir… Le moteur commence à sentir un peu le chauffé. À un moment donné, j’ai presque qu’envie de proposer au chauffeur que l’on débarque mon père et moi pour lui donner une chance… le pauvre ! Après 4 ou 5 tentatives, il réussit enfin à remonter jusqu’en haut de la côte ! Quel drôle de moment !

Le taxi nous ramène jusqu’à Chivay encore une fois et nous dépose à une compagnie d’autobus. Nous devons attendre environ 30-40 minutes. Mon père s’installe dans la cour intérieure et il lit son roman. Pour ma part, j’en profite pour aller me promener un peu dans la ville et prendre quelques photos.

Cathédrale de Chivay


On monte à bord de l’autobus vers midi. Le trajet d’une durée de 5-6 heures nous conduira jusqu’à la ville de Puno, en bordure du Lac Titicaca. Sur la route nous traversons l’altiplano (hauts plateaux andins). Croyez-le ou non… tout à coup une neige floconneuse se met à tomber et agrémente le paysage. Je suis à la fois surprise et contente ! Je ne pensais pas voir autant de neige au Pérou. C’est presqu’une mini tempête, un brouillard de neige pendant environ 20 minutes. Une pensée me vient alors à l’esprit : j’espère que l’autobus a de bons pneus…

Après avoir resté pris plusieurs minutes dans le trafic de la ville de Juliaca, on arrive finalement à Puno en début de soirée. Puno est une ville portuaire située à 3830 mètres d’altitude. Elle est souvent surnommée la capitale folklorique du Pérou avec ses quelques 300 danses traditionnelles, plusieurs datant de l’époque précolombienne. La majorité de la population sont descendants des populations indigènes Quechua et Aymara.

Ce soir, nous n’avons rien de particulier à l’horaire. Mon père et moi on se rend dans un resto italien où l’on déguste un bon spaghetti bolognaise (papa) et une délicieuse pizza (moi). Miamm ! Ce soir on dort à l’Hôtel Manco Capac qui signifie « premier Inca ». Aux environs de minuit, on assiste à une méga engueulade d’un jeune couple de Français bien malgré nous… Hé oui les murs sont en carton et le hall d’entrée est écho… Disons que ça n’a pas été facile de s’endormir !

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